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Miss Kotine arrête de fumer
16 novembre 2010

Récapitulatif Complet Arrêt Tabac Jour APRES Jour

Bonjour ! Je viendrai modifier cette liste dès que j'aurai le sentiment d'avoir franchi un cap, lorsque quelque chose de nouveau se passera dans ma tête ou mon corps ou les deux, "psychosomatique" ou pas, peu importe ! 

Récapitulatif complet de mon parcours pour arrêter de fumer

Informations importantes. Je ne prends aucun substitut, je mise tout et j'y crois beaucoup, sur le pouvoir de la décision (malgré les doutes des premiers jours) mais je ne suis pas du tout "contre" les aides médicamenteuses ou autres pour autant; je fumais depuis un peu plus de quinze ans, de plus en plus, de 1 paquet j'allais tranquillement vers mes 2 paquets / jour, je me sentais mal, physiquement (tousser, cracher, respirer difficilement, je m’essoufflais au moindre effort) et moralement n'en parlons pas (honte de moi, dépendante, toujours énervée) puis financièrement je ne pouvais plus suivre. 

Qu'en est-il de l'envie de s'en griller une ? Je n'ai jamais réellement eu à "lutter" très fort pour combattre une envie "irrépressible" de fumer contrairement à ce que l'on peut s'imaginer lorsque l'on décide d'arrêter de fumer. Ce sont des pensées qui me traversent l'esprit à certains moments, ce qui fait que j'associe cela à des habitudes, des activités (ou des non-activités) bien précises qui étaient systématiquement précédées, accompagnées ou suivies d'une cigarette (ou les 3 d'ailleurs). Si jamais cela doit m'arriver, je l'indiquerai c'est promis.

DEUXIEME ESSAI ARRET DU TABAC (premier essai un peu plus bas sur cette page)

LE PIEGE. Le truc c'est qu'il ne faut pas refumer, même pas une clope et même pas une taffe, même si on se sent assez fort pour n'en fumer qu'un peu, la moitié d'une, ce genre de choses, parce que ça réveille l'envie, et c'est encore plus difficile que de ne rien fumer, je suis bien placée pour l'affirmer oui, ça j'en suis sûre, il faut que ce soit terminé pour de bon. Alors arrêter de fumer, ça veut dire ne plus fumer du tout. Sinon, on est encore un fumeur et on se met "en danger" à chaque petite bouffée. Beaucoup d'anciens fumeurs disent qu'il leur a fallu plusieurs essais. Je crois que tout est dans la décision. Et c'est vrai ce que dit Allen Carr dans son livre, que si on est convaincu en son for intérieur que la vie sans tabac c'est une libération pour une meilleure vie, c'est bien plus facile. Au lieu de se répéter chaque jour je vais y arriver, je vais y arriver... et donc de vivre ça comme un combat. Il ne faut pas que ce soit vécu comme un combat. C'est ce que j'ai fait lors de mon premier essai. J'ai vécu ça comme une lutte. Alors que pour mon deuxième et je l'espère de tout mon coeur, le dernier essai, je pense que je crois assez fort au fait que je suis "libérée". J'arrête, je ne prends toujours aucune aide et je ne pense pas me mettre à manger comme un ogre cette fois-ci car j'ai bien compris que manger pour "compenser" c'est pareil ou presque que fumer. C'est qu'on pense avoir "besoin de quelque chose".Il y a des tas de choses à faire pour aller bien ou "supporter" le stress ou quoi que ce soit qui rend la vie quotidienne pas facile par moments. Nous ne les voyons pas, nous passons à côté. Il faut dire qu'on nous bourre le crâne et que garder son libre arbitre de nos jours, ce n'est pas évident. Je vais essayer de puiser là-dedans. De me focaliser sur tout ce qui me fait du bien au lieu de me faire du mal. Il faudrait dans l'idéal, n'être addict à rien. Je pense que je suis capable de n'être addict à rien. Mais je me demande s'il n'y a pas des personnes qui sont en quelque sorte "programmées" pour être addict. Par exemple, moi qui déteste l'activité physique, quand j'arrête de fumer je me vois bien devenir "accro" à la marche à pieds. Ne riez pas. C'est comme si, d'une manière ou d'une autre, il fallait que je me "plonge" dans quelque chose. Mais si je dois abuser de ce qui apporte du positif à ma vie, alors tant mieux. Et merde à tout ce qui me fait me sentir mal, en me faisant croire, vicieusement, comme c'est le cas pour le tabac, que c'est pour mon bien.

***

LA PREMIERE TENTATIVE D'ARRETER A ECHOUE AU BOUT D'ENVIRON UN MOIS

JOUR 1 : boule d'angoisse qui se traduit par une brûlure dans l'oesophage et un état de tristesse qui me fait pleurer pour rien, très dur, je conseille de passer cette première journée dans des conditions les moins angoissantes possibles

JOUR 2 : toujours l'angoisse et la douleur (supportable mais pénible) mais aussi une grande colère, une révolte contre moi-même et contre la manipulation médiatique et étatique, je trouve réconfort dans forum en ligne et écriture thérapeutique

JOUR 3 : déjà penser à ce que la cigarette a fait de moi ne me rend plus tout à fait honteuse et me fait sourire (souvenir de situations grotesques) je commence à manger un peu plus que d'habitude...

JOUR 4 : aucune envie de fumer ou aucune envie qui dure et qui soit insurmontable, malgré tout la cigarette me manque et j'ai l'impression d'être en deuil, toujours depuis le premier jour, aucune certitude que je vais tenir, j'essaie de ne pas me mettre la pression, si je craque, tant pis

JOUR 5 : déjà moins de tristesse et moins de colère mais toujours ce sentiment qu'on nous prend pour des imbéciles et une certaine peine pour les ados surtout, qui se laissent avoir, comme moi il y a 17 ans

JOUR 6 : aucune envie de fumer, prise de conscience de l'état dans lequel j'étais (surtout physique d'où ma crainte du cancer qui devient une vraie peur) envie de dire aux autres ce que je suis en train de vivre car c'est à peine croyable, envie d'aider les autres et prise de recul sur les fumeurs que je trouve presque ridicules (le geste surtout, qui ne rime à rien)

JOUR 7 : pour la première fois j'ai dit "j'ai arrêté de fumer" au lieu de dire "j'essaie d'arrêter" je ressens donc moins le doute quant à ma motiviation, pour la première fois je me sens physiquement ET psychologiquement mieux, je profite même d'un "moment à moi" que j'avais l'habitude de vivre en fumant clopes sur clopes

JOUR 8 : une journée difficile et stressante et en plus cernée de fumeurs, aucune envie de fumer sauf le soir chez moi, seule, avant d'aller dormir, mais pour la première fois je me lève le matin VRAIMENT heureuse d'avoir arrêté, attention je me méfie de l'euphorie qui est en train de m'envahir, je ne veux pas qu'il s'agisse d'une "couverture" de déprime

JOUR 9 : à nouveau des difficultés à respirer, après angoisses de la vielle, le moral est bon et pas vraiment d'envies de fumer toujours pas, mais je sens, sans savoir pourquoi et comment ça se passe dans mon cerveau, que je suis angoissée et ce n'est pas la même angoisse qu'à l'époque où je fumais (du stress, énervement constant) non c'est plus profond comme angoisse

JOUR 10 : il va sans dire qu'il ne faut pas trop "me chercher" et qu'il faut que je reste prudente pour ne pas "m'énerver" ou "m'angoisser" (donc il faut que je m'occupe et que je change certaines habitudes et c'est en cours) mais dans l'ensemble, je suis plus calme et plus sereine, j'ai toujours "peur" de ne pas y arriver mais beaucoup moins que les premiers jours

JOUR 11 : je ne pense quasiment pas à la clope ce onzième jour, je respire mieux et je suis de bonne humeur malgré que je sois dans une période qui pousse plutôt dans le sens inverse, je pense à l'avenir, le proche et le moins proche, et je suis heureuse à l'idée qu'il y a de grandes chances que le mien se fasse sans tabac

JOUR 12 : je suis moins stressée et heureuse d'avoir réussi à arrêté et physiquement je me sens bien mieux que quand je fumais, mais je dois faire preuve de vigileance pour ne pas m'énerver pour pas grand chose et être insupportable, je m'accroche et je me dis que je vais continuer à m'accrocher ça vaut le coup (humeur, énergie, peau, respiration, finances) mais je ne suis pas sortie d'affaire. Tant que tout va "bien" je tiens, si ça ne va pas, j'ai vite envie de penser qu'une clope me redonnerait un peu le moral ou le courage pour quoi que ce soit alors que je sais que ça marche pas comme ça.

La troisième semaine dans la peau d'une non-fumeuse : je me sens "propre" toujours cette impression que mes poumons et tous les organes "infectés" par le tabac se sont "auto-nettoyés" d'ailleurs cela se voit sur la peau, le teint, les cheveux et on me fait la remarque souvent. C'est une sensation tellement agréable que j'ai envie de manger sain et de faire un peu d'activité physique, malheureusement pour le moment, c'est tout l'inverse : je mange beaucoup (j'ai pris 3 kilos) et je mange gras et je ne fais pas grand chose de sportif à part monter des escaliers ou traverser des rues. Mais je commence à comprendre que le grignotage, c'est le même principe que la clope. "ça" me fait croire que ça ira mieux après...

La quatrième semaine : je n'aurais peut-être pas du fumer (juste un peu!) car c'est probablement à cause de ça que je passe ma quatrième semaine à chasser l'idée d'acheter un paquet. Mais plus de tristesse ou de mal-être comme au début, non, ça c'est fini. No clop no taf comme je l'ai lu dans le forum sur lequel je retourne dès que je me sens en danger, ça veut dire qu'une seule taf peut tout faire rater. Mais l'idée d'une clope ne s'installe jamais, tout comme au début elle ne dure que quelques minutes à peine. Je termine mon mois sans tabac dans l'angoisse, envie de fumer malgré tous les bienfaits, le moral par contre est bien meilleur et je suis moins stressée et énervée globalement. J'ai aussi réussi à perdre presque 2 kilos sur les 3 de pris mais tout ça c'est très fragile : elle me manque toujours, c'est à peine croyable de s'être fait embobiner à ce point. (fumé 3 clopes)

La cinquième semaine : j'ai fini par l'acheter mon paquet et me le fumer. Il aura duré à peine 2 jours. Puis plus une cigarette et plus envie, plus du tout. Il se passe beaucoup de choses, des choses bien et des choses moins bien mais tout ça occupe bien mon esprit et je n'ai pas le temps, le loisir ou la faiblesse de penser à la clope. Alors j'ai craqué, pour moi c'est grave parce que c'est très dangereux, le diable à l'intérieur a été réveillé... pourtant je ne m'en veux pas trop, je crois qu'il est important de ne pas s'en vouloir, je crois qu'il est essentiel de garder le moral et l'estime de soi retrouvée ou améliorée grâce à l'arrêt du tabac si on veut rester fort. C'est pas pour me trouver des excuses. Je m'en veux quand même un peu d'avoir refumé tout un paquet. (fumé 20 clopes)

***

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Y
Finalement est-ce que tu as recommencé à fumer ou tu es resté une ex fumeuse?
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