3 semaines sans tabac : miam miam

Certains deviennent désagréables, d'autres se mettent à grignoter, pour d'autres rien de tout ça. Certains sont vidés, crevés, d'autres se tapent des mini-bronchites, pour d'autres encore, rien de tout ça... Il y en a pour qui ça dure 3 jours et d'autres 3 mois... de soucis, de bobos, de j'suis pas bien, de j'suis mal ... Je crois que les effets de l'arrêt du tabac, s'il y en a beaucoup qui se retrouvent d'une personne à l'autre, c'est surtout très personnel finalement. Dépendant de facteurs très personnels, comme notre santé, notre personnalité, notre caractère, et d'où on vient et avec qui on vit, et qu'est-ce qu'on a enduré et comment réagissent nos proches et est-ce qu'ils fument ou est-ce qu'ils ont  arrêté aussi et puis à quel point on a envie d'arrêter de fumer, ça c'est le point essentiel, et il a pas la même importance ou intensité pour tout le monde, il a pas la même signification, mais les conséquences elles, elles sont bien les mêmes pour tous.

Il faut aussi SAVOIR mettre TOUTES les CHANCES de SON côté

se donner les moyens d'y arriver si on en a vraiment envie

*** choisir le bon moment ***

*** s'entourer des bonnes personnes ou éviter les pas bonnes temporairement ***

*** prévoir de quoi s'occuper ***

*** être prêt à changer certaines habitudes ***

*** ne pas se mettre dans des situations "à risque" ***

*** noter ses motivations et les relire

à chaque fois qu'on se dit que c'était mieux avec la clope ***

Les amis, je vais continuer à mettre à jour ce blog je pense, moins régulièrement qu'au début mais je le mettrai à jour quand même, parce que je crois que j'en ai toujours besoin. Et je crois que je dois rester prudente car je lis que de nombreuses personnes rechutent, après plusieurs semaines, mois et même années sans fumer. Je sais pas ce que la vie me réserve mais quoiqu'il arrive, j'espère ne pas racheter de clopes pour n'importe quelle raison. J'espère pas qu'au prochain coup dur de la vie, une de mes réactions va être d'aller m'acheter un paquet. Mais aujourd'hui malgré tous les effets bénéfiques que je ressens et malgré que je pense sincèrement que c'est merveilleux d'avoir arrêter... je ne suis pas sûre que, si la vie est à nouveau "trop dure" et peu importe ce que c'est, je ne suis pas sûre de rester non-fumeuse. 

Si vous voulez lire le récapitulatif de la 3e semaine

c'est sur le message

récapitulatif complet arrêt tabac jour après jour.

Je n'ai pas envie de fumer mais j'ai envie de manger. L'une de mes consoeurs de défume sur le forum qui me fait office de groupe de parole a émit l'hypothèse que le grignotage c'est comme la clope. C'est un petit monstre aussi comme dirait Allen Carr, qui nous dit bouffe et ça ira mieux. Alors que c'est pas vrai. Il faudra que je relise la partie du livre où il parle de ça. Il faudra que j'y réfléchisse très sérieusement.

J'essaie de me dire que grignoter plus de que de raison c'est comme fumer : ça me fait du bien sur le moment alors que dans le fond ça me fait du mal. C'est une illusion, c'est celle qui fait croire que ça va aider à déstresser ou combattre l'ennui ou se sentir moins seul ou plus heureux et je ne sais quoi encore. C'est vrai qu'en y pensant, ça fait vraiment comme la clope.

Faut-il obligatoirement que je sois addict à quelque chose?

Soyez forts et courageux les amis, nous n'avons pas besoin de fumer pour aller mieux et nous n'avons pas besoin de grignoter non plus. Parfois c'est pas facile, parfois certains d'entre nous n'ont pas ou plus grand chose d'autre pour se sentir mieux. Il faut lutter, nous ne méritons pas de nous saccager la santé et le moral pour quoi que ce soit. Faut sortir de ça.